Acheter sur le marché primaire est possible lors de la création de la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), ou à l’occasion d’une augmentation de capital si le marché secondaire est à disposition, pour le rachat de parts existantes. Le point sur comment investir dans une SCPI ?
L’achat de parts en SPCI ou Société Civile de Placement Immobilier
En fonction de son profil et de son but, l’investisseur pourra recourir aux méthodes de financement qui suivent : un achat au comptant qui sera effectué par l’intermédiaire d’un banquier ou d’une société de gestion ; il peut aussi emprunter pour acheter des parts de SCPI à crédit. L’avantage ? Les revenus fonciers financeront une partie des remboursements de crédit si les intérêts de l’emprunt sont déductibles du revenu imposable. Cette méthode servira donc à se constituer un patrimoine immobilier.
Il existe également l’achat en démembrement de propriété. Cela veut dire qu’il est possible d’acheter la nue-propriété de parts de SCPI, en confiant temporairement l’usufruit à un autre investisseur. Celui-ci touchera la part des loyers, mais l’investisseur propriétaire n’aura pas à payer d’impôt, puisque c’est l’usufruitier qui en sera redevable. Une fois le délai convenu expiré, l’investisseur retrouvera la pleine propriété des parts à valoriser. La dernière méthode est l’achat via un contrat d’assurance vie « multi-support ».
Dans cette optique, les SCPI sont un moyen parmi tant d’autres de diversifier le capital d’un investisseur qui souhaite avoir des biens sur des supports différents, pour augmenter la rentabilité et ne courir aucun risque. Ce dernier type d’investissement permet de booster le rendement du contrat tout en bénéficiant d’une fiscalité très avantageuse de l’assurance vie.
La vente et l’achat des parts de SCPI
Le marché des SCPI fait référence au placement de diversification et à la dynamisation du patrimoine d’un investisseur. Même s’il constitue un produit d’épargne à part entière, ce n’est pas un produit grand public. De fait, il ne s’adresse qu’aux épargnants possédant déjà un patrimoine assez important. Plus précisément, l’investisseur doit être propriétaire de sa résidence principale, et être souscripteur d’un contrat d’assurance vie et d’un plan d’épargne entreprise ou autre. Son but serait alors d’obtenir un complément de revenu régulier, sans avoir à s’acquitter des obligations liées à un bien locatif.
À ce sujet, il a besoin de l’intervention d’un spécialiste en gestion de patrimoine indépendant. Il existe par ailleurs deux types de SCPI : la SCPI à capital fixe et celle à capital variable. La SCPI à capital fixe permet d’acquérir des parts. Pour ce faire, l’investisseur devra attendre une augmentation de capital pour souscrire ou essayer d’acheter des parts détenues par un associé vendeur. La SCPI à capital variable, quant à elle, varie selon les souscriptions, puisqu’elle se réserve le rachat des parts des associés vendeurs. Les parts seront, à leurs tours, revendues sur le marché secondaire. Ce marché ne nécessite pas de frais de souscription, mais l’investisseur doit payer des commissions de cession. Il doit aussi s’acquitter des droits d’enregistrement de 5 % pour les SCPI à capital fixe.